Le dispositif Covax a permis de convier un lot de vaccin en Afrique et au Ghana du 23 au 24 février. Mais, utiliser ses vaccins sur les personnes en surpoids pourrait en effet être un risque. Découvrez comment dans les prochaines lignes.
Le vaccin Pfizer voit son efficacité diminuer chez les victimes d’obésité
Une nouvelle technologie de vaccin sans agent infectieux a été découverte dans les années 90 : les vaccins à ARN. C’est d’elle que découle la fabrication du vaccin Pfizer qui promet 90% d’efficacité. Ces vaccins ont pour but en général d’introduire un leurre dans l’organisme et de préparer le système immunitaire à se défendre avec la production d’anticorps. Après avoir inoculé les doses indiquées du vaccin à 248 personnes, il est apparu que les personnes obèses produisent moins d’anticorps que ce qu’il faut pour faire fonctionner le vaccin.
Des vaccins pour cette couche de population ?
C’est un fait, que le surpoids est à la base de nombreux troubles comme les maladies cardiovasculaires, la diminution de l’espérance de vie, le diabète de type 2, l’arthrose et les troubles respiratoires. Il s’avère être un facteur déterminant pour voir si un candidat est favorable à la vaccination.
Des études avaient souligné que l'exposition à la Covid-19 est plus importante chez les personnes dont l’IMC (indice de masse corporelle) est supérieur à 30. Il existe donc une corrélation entre les pathologies liées à l’obésité et les risques de contagion au nouveau virus. Des perspectives sont donc prises en compte pour voir la possibilité de produire des vaccins spécifiques aux personnes obèses.
Le lien est avéré entre obésité et risque de complication COVID-19, en raison des pathologies associées, mais également indépendamment de celles-ci.
L’obésité est depuis toujours une épidémie qui fragilise la santé en raison des graisses accumulées et du déséquilibre de la balance énergétique. Les chercheurs réfléchissent à trouver un vaccin convenable pour ce groupe.